Bargny, une ville traumatisée, pleure la disparition de 275 jeunes qui avaient embarqué sur une pirogue transportant plus de 300 migrants clandestins au large de la Mauritanie.


Le drame s’est déroulé après le chavirement de l’embarcation dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 novembre, juste après avoir traversé la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. La pirogue, dont le capitaine était surnommé « Nice », a heurté un rocher et s’est échouée, se fracassant.

Sur les plus de 300 passagers, seuls 25 ont été sauvés. Les garde-côtes mauritaniens ont été alertés par les rescapés. Dans cette tragédie, une famille bargnoise a perdu sept de ses fils, tandis qu’un père a vu ses trois enfants périr dans les eaux mauritaniennes. Il a été révélé que la pirogue n’était pas adaptée à la navigation, ayant déjà été utilisée pendant plus de 5 ans.